Les émotions: la clé vers la transformation

Lire nos émotions : l’intelligence émotionnelle

Depuis notre tendre enfance, on nous apprend à taire, à enfuir nos émotions, jusqu’à ne plus savoir que faire lorsque une émotion nous submerge.

Soit nous refoulons ou alors c’est le débordement… sur notre entourage!

Aucune intelligence émotionnelle ne nous a été transmise!

Un vrai handicap!

Or nous sommes des êtres émotionnels avant tout. Homo emotionnalis avant Homo sapiens, raisonnable sage! Il en va de notre survie.

Notre ressenti est notre guide intérieur, nos émotions sont les messagers de ce qui a besoin de s’exprimer au dehors.

C’est un phénomène physiologique spontané. Le corps est le vecteur, via les cascades métaboliques, neurochimiques, hormonales … de ce qui se déclenche pour nous informer de notre état, d’un changement.

Le respect de ce qui s’exprime en nous se relie à notre écologie intérieure. (Eco = oikos en grec, la maison et logos: la connaissance). Eco c’est notre corps, notre maison, notre temple , nous devons en avoir la connaissance.

Emotion, en latin « ex movere » signifie mouvement en dehors : s’émouvoir, agiter vers l’extérieur.  L’émotion est ce qui nous met en mouvement, elle est l’énergie à partir de laquelle nous agissons.

« La vie est une quête émotionnelle » (1)

Il n’y a pas d’émotions positives ou négatives, il y a ce qui doit s’exprimer:

joie ou tristesse, gratitude ou colère, satisfaction ou frustration, sérénité ou impatience, confiance ou peur, fierté ou culpabilité… toutes nous indiquent notre état du moment.


La décharge émotionnelle ne dure qu’une à 2 minutes en général, si nous ne réalimentons pas par le mental.

Vous avez surement remarqué lorsqu’un enfant pleure : plus on lui demande d’arrêter de pleurer, plus ça risque de durer et de se terminer par un conflit…

Si nous sortions de notre coté parent surbooké, parent qui reproduit ce qu’il a vécu lui même et que nous prenions quelques minutes pour l’aider à exprimer ce qui le met dans cet état, ce qu’il ressent, où ça lui fait mal… !

Par ces quelques minutes d’attention, nous lui avons rendu service pour la vie. En lui permettant d’exprimer, nous lui ouvrons la possibilité d’évoluer plus simplement et de rester au plus proche de sa nature, de son essence, de ces dons.


La vie est une expression de nos ressentis et les émotions permettent la mise en mouvement, le positionnement, la compréhension de notre place par rapport à nos systèmes de valeurs : sommes nous alignés ou en contradiction avec nos valeurs, nos aspirations profondes.


Accueillir ce qui est, comprendre, nous permet alors de transformer  la tristesse en joie… la colère en satisfaction, partage, créativité… ce recyclage intérieur est une notre écologie intérieure indispensable!

Les émotions ne s’évitent pas.  Elles nous habitent, sont inhérentes à la vie.

Chaque partie du corps, chaque organe a une fréquence vibratoire propre, et entre en résonance avec la fréquence vibratoire de l’émotion.

Le 1er niveau de perturbation de santé, d’équilibre est très souvent  énergétique.

Selon l’intensité de la perturbation émotionnelle, le corps va  enregistrer, mémoriser, somatiser.

Des désordres digestifs, hormonaux, musculo-squelettiques, troubles du sommeil, compulsions alimentaires, addictions, burn out, dépression… vont apparaître.

Tous ces symptômes qui en découlent  seront les mécanismes adaptatifs pour maintenir un équilibre suite à une perturbation source non digeste, non recyclée…

Et nous sommes très vulnérables aux traumatismes de notre environnement, particulièrement durant la petite enfance.

En allant un peu plus loin, des scientifiques ont mis en évidence que les circonstances de vie difficile, les traumatismes, laissent des traces biologiques sur l’ADN.

Ils ont découvert qu’aux séquelles psychiques s’ajoutent une trace biologique sur l’ADN. Cette cicatrice sur l’ADN peut se transmettre sur au moins 3 générations.(2) (3)

Heureusement, très bonne nouvelle : ces traces biologiques identifiables sont réversibles. Ces cicatrices peuvent s’effacer par les thérapies. (3).

Si vous avez déjà lu mon article sur l’épigénétique (ici), vous comprendrez la nécessité de prendre soin de soi d’un point de vue émotionnel.

Que nous souffrions de « petits » ou de « grands » maux, toute souffrance mérite notre attention pour créer, recréer le bien être pour soi et pour notre entourage.

Confrontés aux obstacles, au stress quotidien, on peut ressentir des émotions  comme la peur, la colère, l’agressivité, l’hostilité ou l’anxiété, la culpabilité, la tristesse, le manque d’estime de soi, la passivité…

Sensations qui peuvent nous conduire à un mal être diffus, à des troubles du comportement alimentaire, des TOC (troubles obsessionnel compulsifs), des addictions …

Ce que l’on sait moins :

Ce sont en grande partie nos croyances, nos habitudes et nos modes de pensées qui régissent nos actions et notre état émotionnel… Chacun doit donc personnellement faire évoluer ce qu’il a établi jusqu’ici, le plus souvent inconsciemment.

Que nous nous sentions tour à tour coupable, victime, anxieux, pessimiste, en souffrance dans notre vie quotidienne, notre corps s’acidifie; notre métabolisme secrète des neuromédiateurs délétères sur notre biologie cellulaire.

De plus, nous nous identifions souvent à notre blessure : je suis victime, je suis abandonnée…

Responsable mais pas coupable: j’ai créé, même inconsciemment… je peux donc « créer autre chose »…

Les symptômes que cela fait naître sont plus importants à reconnaître que de se focaliser sur sa blessure. Alors nous pouvons agir.

Apprendre à s’en occuper pour s’en dissocier afin de « créer autre chose »:

L’optimisme, la joie, la sérénité, l’estime de soi, l’amour…  agissent sur la modulation de l’expression de nos gènes.

Les protéines créées, la vitalité que nous allons dégager alors, nous entraîne dans un cercle vertueux.

C’est la raison pour laquelle il est  de notre responsabilité de modifier notre terrain… de jeu !

Questionnons-nous sur nos croyances et utilisons les méthodes à notre portée: les nouvelles thérapies, la « nouvelle » psychologie, enrichie des découvertes des neurosciences, qui permettent l’accès au changement intérieur.

Dans le passé, nous n’avions pas la connaissance ni la possibilité, enfant ou adolescent, d’en modifier la teneur.

Le passé est … passé! Nous ne pouvons pas le changer, mais changer notre perception de ce dernier et les avantages que nous pouvons en dégager vont modifier le présent et le futur.

La méthodologie SANE (4) nous enseigne les possibilités puissantes de changer nos croyances, notre état d’esprit et … nos vies. Comment reprogrammer notre cerveau, écrouler nos charges émotionnelles. Une pratique innovante, performante pour se transformer profondément!

Athénatur’ellement 💛

Maude

(1) Le muscle du bien Etre,livre; Mani HESAM
(2) Serpeloni et al. Grandmaternal stress during pregnancy and DNA methylation of the third generation: an epigenome-wide association study. Transl Psychiatry. 2017 Aug; 7(8): e1202.
(3) Université UNIGE Les preuves scientifiques des traumatismes dans l'ADN https://www.youtube.com/watch?v=1gQS4qf6Lv0.
(4)Institut coaching SANE